Madeleine, résistante (t.2) : L'Édredon rouge

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Résumé

Paris, entre 1942 et 1944. Madeleine a pu intégrer un réseau de résistance. Elle gravit rapidement les échelons et est amenée à être responsable d'un groupe. Vols d'armes aux Allemands, diffusion de tracts, transmission de messages, rien ne lui fait peur. Pas même tuer un Nazi sur un pont de Paris, en plein jour, pour venger la mort de son camarade Picpus. Mais un chef de la milice a été témoin de la scène et arrête Madeleine. La voilà aux mains de la Gestapo française. Il va lui falloir tenir, le temps que les membres de son groupe puissent se disperser.


Citations
"Quelques mois plus tard, lors de mon arrestation, les Allemands ont trouvé ma carte d'étudiante dans ma poche. Ils ont investi l'école de sages-femmes pour voir si quelqu'un se souvenait de moi.
Le professeur aurait pu répondre de façon évasive, mais il raconta par le détail l'histoire des tracts à la Gestapo.
Le motif de mon inculpation était si grave qu'un tel témoignage ne risquait pas d'aggraver mon cas.
J'étais déjà promise à la mort, mais il m'a valu "une danse" de plus, en attendant le peloton. À la Libération, ce gros salopard été rayé de l'ordre des médecins pour collaboration.
Parfois, il y a une justice." p. 74

L'avis d'Histoire d'en lire

L'Édredon rouge, par son titre, fait référence au sang. Sang de ceux qui meurent sous les coups et les balles des Nazis. De même, les Nazis qui meurent sous les balles des résistants.
Et l'édredon est un élément qui a permis à Madeleine d'être cachée des Allemands, grâce à une vieille dame qui l'a recueillie dans son appartement.

1942-1944
Ce deuxième tome de Madeleine, Résistante couvre environ deux ans, 1942-été 1944.
Les années 1942 et 1943 sont développées sur presque soixante pages. Madeleine évoque des moments phares : l'action de Missak Manouchian qui lance une grenade lors d'un défilé allemand à Paris, son arrestation puis son exécution en février 1944 ; l'annonce du débarquement allié ; l'annonce du massacre d'Oradour-sur-Glane qui affecte profondément Madeleine, qui y allait régulièrement étant enfant.

Une résistante en chef
Ce tome met parfaitement en avant l'entrée en résistance de Madeleine, et surtout sa façon de s'être fait remarquée si rapidement. Très vite, malgré son jeune âge, elle coordonne tout un groupe. Les dessins de Dominique Bertail montrent toujours une jeune femme extrêmement déterminée. Même si l'émotion peut parfois prendre le dessus, elle agit de manière réfléchie. Elle est responsable de la vie de ses camarades.
Aussi, la mort de l'un d'entre eux, Picpus, est l'élément déclencheur. Alors qu'elle ne doit pas passer elle-même à l'acte, elle veut se venger. Avec les conséquences qui s'ensuivent aussitôt.

Au cœur de la résistance urbaine en plein Paris.

Série : Madeleine, résistante

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